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L’Association canadienne des archivistes des Alcooliques anonymes (ACAAA) est une association libre d’archivistes AA et de coordonnateurs des Archives régionales des dix régions du Canada, travaillant au niveau local des groupes, districts et régions.
Comme archivistes nous enregistrons et conservons notre histoire pour le bénéfice des générations futures de AA au Canada, nous partageons les informations et fournissons notre soutien et nos encouragements les uns avec les autres. C’est aussi notre mission d’expliquer comment les archives participent à la transmission du message, que le travail des archivistes en est un de 12e Étape et que c’est un comité de 12e Étape comme l’a expliqué Bill W. dans le Manuel des archives publié par le bureau des services généraux. Ce que nous faisons aujourd’hui dans nos activités courantes constitue notre future histoire. Les propositions passées par l’Assemblée, les procès-verbaux, les activités des comités, c‘est ainsi qu’on construit sur le passé de ceux qui sont venus avant nous et ont ouvert les portes des salles de réunions avant que nous arrivions.
Notre mandat et notre travail vont au-delà de la responsabilité des archivistes et du comité d’archives du bureau des services généraux des AA, qui sont responsables du mouvement AA dans son ensemble. Notre mandat est canadien et touche à tout ce qui concerne ce territoire.
Nous voulons travailler de concert les uns avec les autres, partager notre expérience et nos connaissances.
À travers le Canada, les archivistes travaillent à enregistrer l’histoire orale et l’histoire des groupes, ils préservent le matériel qui est donné aux archives locales, classent, cataloguent, trient, préparent des présentations, établissent les politiques d’accès et plus encore.
Notre niveau de connaissance varie d’un archiviste à l’autre et d’un groupe de travail à l’autre, commençant avec un paquet de documents disparates et ne sachant où commencer à des comités composés de plusieurs membres, comptants plusieurs années d’expérience travaillant avec des bases de données informatisées, des dépôts semi-professionnels et des présentoirs permanents.
Ce comité pan canadien n’a pas besoin de financement, pas plus qu’il n’a besoin d’un lieu physique ou d’un dépôt. Nous souhaitons créer un site web et communiquer électroniquement.
